SECRÉTARIAT D'ÉTAT AUPRÈS DU MINISTRE DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DE LA MODERNISATION DE L'ADMINISTRATION CHARGÉ DE LA MODERNISATION DE L'ADMINISTRATION

Avec l’ère des Robots et de l’Intelligence Artificielle, Raymonde Goudou COFFIE rassure : « Nous devons aller de l’avant et l’impact de la technologie s’impose »

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Invitée jeudi au cours des « Entretiens de Yamoussoukro », une tribune de réflexions de haut niveau dont les travaux étaient articulés autour d’une grande thématique « La Côte d’Ivoire à l’ère des Robots et de l’Intelligence Artificielle », à se prononcer sur le défi des Décideurs face à l’arrivée des Robots, le Dr Raymonde Goudou COFFIE, ministre de la Modernisation de l’Administration et de l’Innovation du Service Public, s’est voulu optimiste, voire même rassurante. Elle affirme sans sourciller : « Les Décideurs doivent avoir une gestion et une appropriation rationnelle de la robotique. Nos nations ont besoin d’aller de l’avant et l’impact de la technologie s’impose. Concilier les innovations aux besoins des nations et la création de nouveaux emplois est pour ma part, le défi qui doit retenir l’attention de tout dirigeants qu’il soit dans l’Administration publique ou dans le secteur privé. »
Dans son argumentaire, elle a rapporté la robotisation à la gouvernance et ciblé des secteurs d’activité, qui montre combien les robots qui sont dans la santé, l’éducation, l’agriculture, la mode, n’ont pas seulement pénétré le monde industriel, mais comment ils sont en train de pénétrer notre vie quotidienne et notre culture. Avec certains d’entre eux qui participent au renouvellement de la vision que les hommes ont d’eux-mêmes. De tous les progrès en matière d’imagerie, de prévention de diagnostic, d’équipement, la ministre de la Modernisation de l’Administration et de l’Innovation du Service Public, se dit particulièrement séduite des progrès extraordinaires enregistrés par le domaine médical : « … Lors de ma visite à l’Université de Technion, plus précisément à Haïfa du 31 mai au 4 juin derniers, j’ai pu apprécier la démonstration d’un médecin qui procédait à un cathétérisme avec l’aide d’un robot, alors qu’il se trouvait à des dizaines de kilomètres du patient, une innovation de taille, sur laquelle nous pouvons capitaliser puisqu’elle facilite l’accès aux soins pour une intervention de pointe. »
S’adapter ou mourir
Le Dr Raymonde Goudou COFFIE a aussi montré les avantages de la transformation digitale ou numérique, un volet important de l’innovation du service public. Car cette innovation enregistre une meilleure productivité et une cadence de production soutenue, puis demeure génératrice de nouveaux métiers, donc de nouvelles races d’entrepreneurs rompues à l’intelligence artificielle et à la robotique. Pour ce faire les pays émergents encouragent la mise en place d’incubateurs, de startuppers dans les domaines technologiques.
D’autres panélistes ont reconnu que même s’il devrait avoir le dépérissement et la suppression des emplois à faibles qualifications ou des tâches répétitives, de nouveaux et de nombreux emplois seront créés. Mieux, grâce à une meilleure vision, les managers des entreprises pourraient recycler le petit personnel, le former et le redéployer pour d’autres tâches plus valorisantes pour une meilleure rentabilité de l’entreprise. Pourquoi avec la mécanisation de l’agriculture, s’est interrogé à haute voix Thiam Augustin, le Gouverneur du District de Yamoussoukro, l’initiative des « Entretiens de Yamoussoukro », le cultivateur qui travaille avec la houe et la daba, ne serait-il pas formé comme mécanicien de tracteur pour qu’il cohabite avec la modernisation de l’agriculture ?
Plaidoyer pour des villes intelligentes
François Albert AMICHIA, ministre de la Ville, représentant SEM Daniel Kablan DUNCAN, Vice-Président de la République, qui a noté que 50% des Ivoiriens vivent aujourd’hui dans les villes et ce pourcentage sera estimé à 60% en 2030, a posé la nécessité de construire des villes modernes et des villes intelligentes. Tout en recommandant aussi le développement des villes secondaires et intermédiaires pour qu’Abidjan soient décongestionnée. Voilà pourquoi, il a exprimé dans un cri de cœur, toute son amertume devant l’échec du processus de transfert de la capitale politique à Yamoussoukro. Le ministre veut que toutes les infrastructures routières et scolaires soient capitalisées et que le transfert de la capitale soit effective, car Yamoussoukro pour la Côte d’Ivoire préfigure déjà la ville de demain. Dont il a énuméré les caractéristiques : faciliter la mobilité, réduire la consommation de l’énergie, construire des établissements écologiques, imaginer des solutions innovantes pour la gestion des déchets, créer des emplois pour un développement inclusif.
Cette première édition des « Entretiens de Yamoussoukro » a enregistré une participation qualitative des invités. A côté des deux ministres ivoiriens se sont retrouvés l’ambassadeur du Royaume du Maroc, le représentant du ministre du Plan et de l’ambassadeur de France, les premiers responsables des Groupes Nsia, Orange, MTN, RTI puis des Chambres de Commerce et d’Industrie de France et de Côte d’Ivoire. Qui ont fait la fierté du gouverneur du District Autonome de Yamoussoukro Augustin Thiam. Ces panélistes par la qualité et la pertinence de leurs interventions et propositions ont fortement émerveillé Jérôme Chartier, vice-président du conseil régional île de France et président fondateur des « Entretiens de Royaumont. » Dont s’est inspiré le District de Yamoussoukro.

Avec l’ère des Robots et de l’Intelligence Artificielle, Raymonde Goudou COFFIE rassure : « Nous devons aller de l’avant et l’impact de la technologie s’impose » Avec l’ère des Robots et de l’Intelligence Artificielle, Raymonde Goudou COFFIE rassure : « Nous devons aller de l’avant et l’impact de la technologie s’impose »

MMAISP / Un Cabinet d’expertise internationale aux côtés du ministre Raymonde Goudou COFFIE