SECRÉTARIAT D'ÉTAT AUPRÈS DU MINISTRE DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DE LA MODERNISATION DE L'ADMINISTRATION CHARGÉ DE LA MODERNISATION DE L'ADMINISTRATION

Entrepreneuriat et Réseautage féminin en Afrique

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Raymonde Goudou Coffie vante l’expérience ivoirienne en Tunisie
Invitée d’honneur du symposium Africain de l’Entrepreneuriat et du Réseautage Féminin, organisé à Tunis par le Conseil international des Femmes Entreprenantes (CIFE) et la Plateforme Mondiale des Femmes Entreprenantes (PLAMFE), du 21 au 24 juin, le Dr Raymonde Goudou Coffie, ministre de la Modernisation de l’Administration et de l’Innovation du Service Public, a partagé sa riche expérience acquise dans le domaine du leadership féminin avec ses sœurs africaines. Elle a fait vendredi 21 juin une communication sur le thème : Femme, réseautage et entrepreneuriat.
Partie de cette réflexion pertinente de l’ex-Secrétaire général des Nations Unies, SEM Kofi Annan, de regrettée mémoire : « Ill n’y a pas d’outil de développement plus efficace que l’autonomisation des femmes », l’ancienne ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, l’initiatrice du Fonds Femmes et Développement, a dans son intervention, fait ressortir de façon substantielle la nécessité pour les femmes de ne pas éternellement se morfondre sur leur vulnérabilité. Mais de s’efforcer en revanche de se focaliser sur leurs capacités et les opportunités qui pourraient se présenter à elles : « … Nous devons capitaliser sur les acquis, mettre en exergue l’esprit entrepreneurial qui est un esprit innovant. »
Cette vision qu’elle porte, la ministre ivoirienne de la Modernisation de l’Administration à tenu à la partager avec toutes les femmes. D’autant qu’avec l’importance du rôle des femmes dans le développement des nations que souligne à souhait Kofi Annan, l’autonomisation de la femme apparait, aujourd’hui, comme une condition essentielle de l’émergence prônée par tous les Etats africains. Dans l’exécution de cet important chantier de nos Etats, la responsabilité des initiatives ne doit plus être celle exclusive des gouvernants. Les femmes, en plus de la Société civile, relève la conférencière, doivent désormais elles-mêmes pouvoir cultiver et développer leur esprit entrepreneurial, innover davantage, investir le monde des affaires, partager et tirer le meilleur profit.
Le réseautage, pour ce faire, vient au secours de leur vulnérabilité et de leur manque d’audace. Cet espace de partage d’expériences, de formations, d’orientations et d’accompagnements permet aux femmes entreprenantes de renforcer leurs capacités en vue d’enrichir l’écosystème féminin par la rencontre entre les pionnières et les nouvelles générations.
De ce fait, le réseautage est plus qu’une nécessité. Car la ministre Raymonde Goudou Coffie, citant un rapport de la Banque Africaine de Développement (BAD) sur la parité entre les sexes publié en 2012, relève que les femmes africaines sont très entreprenantes. Elles possèdent le tiers des entreprises en Afrique, avec un pic de 61,9% en Côte d’Ivoire. Toutefois, elles travaillent dans le secteur informel dans des activités à faibles valeurs ajoutées et aux rendements marginaux. Ces femmes entrepreneures dans les micros entreprises, sont représentées à une faible proportion dans les secteurs à fort taux de valeur ajoutée, tel le secteur industriel où il y a trois fois plus d’hommes que de femmes.
Est-ce pourtant une fatalité ou l’une des maladies congénitales du processus de développement des pays africains ?

Les solutions ivoiriennes

Le gouvernement ivoirien met un point d’honneur à trouver des réponses originales et durables. Et il initie plusieurs programmes pour améliorer l’accès des femmes entreprenantes au financement, place au cœur de sa politique de développement des PME celles qui particulièrement éprouvent d’énormes difficultés à capter des financements. Tout ceci pour donner un véritable contenu à l’autonomisation de la femme.
Ainsi de nombreuses possibilités d’emprunts et de financements s’offrent-elles désormais aux femmes. Le Fonds d’Appui aux Femmes de Côte d’Ivoire (FAFCI), doté de 12 milliards est sous la tutelle de la Première Dame, Dominique Ouattara. Le Fonds pour la Promotion des PME et de l’Entreprenariat Féminin est pourvu de 5 milliards grâce aux efforts financiers conjugués de deux partenaires : le Groupe Banque Centrale Populaire du Maroc et la Banque Atlantique Côte d’Ivoire (BACI). Le Fonds Femme et Développement logé au ministère en charge de la Femme, avec un solde créditeur de 3 milliards a permis à travers son projet de Gestion Novatrice, l’autonomisation d’environ 15000 femmes qui vivaient dans une situation de précarité et a crée près de 6000 emplois.
A côté des femmes, le Dr Raymonde Goudou a notifié les efforts du gouvernement en faveur des jeunes. Le fonds d’appui aux jeunes aujourd’hui de 16 milliards passera en 2020 à 20 milliards. Par ailleurs pour encourager la naissance d’une nouvelle génération d’entrepreneurs et d’hommes d’affaires, solidairement avec le secteur privé qui agit à travers CGCCI Academy, Le ministère de la Modernisation de l’Administration et de l’innovation du Service Public, va très prochainement organiser le concours national des « Start-Ups ». Pour permettre aux jeunes hommes et femmes d’apporter des réponses à la problématique de la modernisation avec des techniques innovantes.
Pendant son séjour en Tunisie, la ministre Raymonde Goudou Coffie, pour son importante action en faveur de la promotion du leadership féminin, a reçu une distinction. Tout comme la Sénatrice Marie Irène Richmond et le Docteur Marie-Paule Kodjo, vice-présidente du Conseil National des Droits de l’Homme.

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